Ce mardi, l’UCI a fait part du résultat positif d’un test de dopage. Lors d’un contrôle inattendu effectué mi-février, Lloyd Mondory a été contrôlé positif à l’EPO.
La honte s’est abattue sur Lloyd Mondory, son manager et toute son équipe. Hier l’UCI a annoncé que le coureur cycliste Lloyd Mondory a été contrôlé positif à l’EPO et ce le 17 février lors d’une vérification inopinée. Le Français de 32 ans est donc naturellement suspendu à titre conservatoire.
Ne voulant pas s’exprimer sur le sujet, c’est son entraîneur qui a décidé de le faire. Vincent Lavenu n’a pas caché sa colère et la partagait sur le site du quotidien L’Equipe: “J’ai honte, j’ai honte, j’ai honte. Je crois que je ne suis plus capable de faire ce métier là, dans ces conditions. C’est trop dur. Trop de travail. Trop d’investissement de toute une vie. Le vélo c’est ma vie. Je ne peux plus, je ne peux plus. C’est un mélange de honte, de trahison, l’équipe va être salie, ce n’est pas juste. Il m’a appelé, il pleurait, mais ses explications ne me conviennent pas, je lui ai dit qu’il fallait dire la vérité, ne pas se réfugier derrière des excuses”.
L’équipe AG2R va être pénalisée car ce n’est pas la première fois qu’une affaire de dopage inflige la honte à cette équipe. Steve Houanard a été contrôlé positif à l’EPO en octobre 2012 et Sylvain Georges à un stimulant en mai 2013.
Vincent Lavenu explique:”Il ne faut pas que l’équipe arrête car il y a des gens qui valent le coup, des sponsors exemplaires, mais moi, je n’en peux plus. C’est une trahison à tous les niveaux. C’est un vrai échec. Ce sont des instants qu’on ne voudrait jamais vivre, on redoute à chaque instant un appel de l’UCI. Il peut tout arriver, le pire c’est que l’équipe explose.”
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