Fernando Alonso quitte Ferrari, et le pilote espagnol a été remplacé par Sebastian Vettel, ceci a été officiel depuis jeudi.
L’ancienne star de Red Bull tentera donc de marcher sur les traces de son aîné allemand Michael Schumacher et de permettre à l’écurie italienne de retrouver les sommets en Formule 1. Le jeudi 20 novembre. En milieu de journée, Ferrari a officialisé le départ de l’Espagnol Fernando Alonso à la fin de la saison et son remplacement l’année prochaine par l’Allemand Sebastian Vettel.
« J’avais l’impression que c’était le bon moment. Ça n’a pas été une décision facile à prendre, j’ai quand même passé quasiment toute ma vie chez Red Bull. Je suis dans leur filière depuis que j’ai 12 ans, donc bien sûr je suis très lié à eux et à tous les gens en Autriche. Mais à ce moment de ma carrière, j’ai senti que j’avais besoin d’un nouveau défi, de quelque chose de différent. Je ne crois pas avoir besoin de vous rappeler l’histoire de Ferrari en sport automobile, c’est probablement la meilleure équipe où piloter. Je suis très excité et très motivé. Je vais faire de mon mieux pour gagner avec eux », explique Sebastian Vettel.
“Sebastian Vettel représente une combinaison unique de jeunesse et d’expérience et il a un esprit d’équipe fondamental pour affronter avec Kimi [Räikkönen, son futur coéquipier, NDLR] les défis qui nous attendent”, a déclaré le responsable de Ferrari en F1, Marco Mattiacci.
Le double champion du monde (2005, 2006), âgé de 33 ans, avait encore deux ans de contrat chez Ferrari. Selon plusieurs médias, il devrait retourner au sein de l’écurie britannique McLaren.
“Ce n’est pas une journée facile aujourd’hui car même si je regarde toujours l’avenir avec enthousiasme et détermination, mon aventure en tant que pilote de Ferrari se terminera à la fin de la saison”, a déclaré le pilote espagnol, visiblement ému.
Il avait été annoncé par l’ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, qui a lui-même quitté la Scuderia à la mi-octobre, remplacé par Sergio Marchionne.
Le départ d’Alonso, après cinq saisons frustrantes (2010-2014) au sein de la Scuderia, pendant lesquelles il a manqué deux fois de justesse le titre mondial, était prévu depuis plusieurs semaines.
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