La foule était au rendez-vous samedi à l’ouverture au grand public du Mondial de l’automobile à Paris, mais certains passionnés de “bagnoles” regrettaient la défection de marques de rêve, dont l’italienne Lamborghini.
Dès 10H00 du matin, souvent en famille ou en groupes d’amis, des dizaines de milliers d’amateurs ont déferlé dans l’enceinte du Parc des Expositions, Porte de Versailles, qui accueille l’événement jusqu’au 16 octobre.
“L’objectif est de visiter un maximum de stands, pas tous, il y a des choix à faire“, explique Jérémie, 31 ans, assis sur une marche chez Volkswagen.
Il regrette toutefois de ne “pas avoir trouvé certaines marques cette année, notamment Lamborghini, c’est dommage, ça ne m’aurait pas déplu“, a-t-il ajouté.
Le constructeur italien de spectaculaires voitures de sport, qui appartient justement au groupe Volkswagen, n’a pas installé de stand. D’autres marques de rêve comme Aston Martin, Bentley ou Alpine manquent aussi à l’appel.
“Quoi? Ils ne sont pas là? Vous m’avez pourri la journée!“, s’exclame Frédéric Joseph, un chef d’entreprise de 48 ans venu de Seine-et-Marne. “Et Ferrari?”
Heureusement, les voitures au “cavallino rampante” (cheval cabré) sont là, protégées par des barrières en verre devant lesquelles s’agglutinent des centaines d’aficionados, mitraillant le stand avec leurs téléphones portables.
Parmi eux, Clément et Valentin Perrin, deux frères de 20 et 19 ans venus de l’Aveyron pour le week-end et passionnés d’automobile. “Lamborghini, c’est une déception“, confie l’aîné.
Mais il s’est consolé avec le démesuré prototype “Maybach Vision 6” du stand Mercedes, dit-il. “On fait tout, tous les pavillons” du Parc des expositions: des voitures sont exposées sur l’équivalent de 17 terrains de football.
“Il y a assez à voir pour s’occuper toute une journée, l’absence de certaines marques n’est pas préjudiciable“, commente pour sa part Thomas Prioux, un kinésithérapeute de 22 ans, lui aussi venu pour la journée depuis le Val-d’Oise avec son petit frère.
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