La Turquie va faire son entrée en Euro 2016 dimanche en affrontant la Croatie au Parc des Princes. Des retrouvailles qui nous renvoient directement aux quarts de finale de l’Euro 2008 remportés par les Turques aux tirs au but (1-1, 3-1 aux TAB).
Depuis, beaucoup des choses ont changé, les Turcs ont en effet raté la qualification à l’Euro 2012 alors que les Croates ont été au rendez-vous et ont vu leur aventure s’arrêter à la phase de poules après une victoire face à l’Irlande, un match nul contre l’Italie et une défaite face à l’Espagne.
Dimanche, les retrouvailles s’annoncent prometteuses et c’est une nouvelle équipe turque qu’in verra sur la pelouse du Parc des Princes. Les « Milli Takim » comme préfèrent leurs supporters les appeler ne manquent pas d’armes. Qualifiée en tant que meilleure troisième de leur poule A, la Turquie va compter sur 23 guerriers, parmi lesquels il y aura un à suivre de près, Hakan Calhanoglu.
Le jeune milieu de terrain de Bayern Leverkusen va voler la star à Arda Turan, auteur d’une modeste saison avec le FC Barcelone. A 22 ans, Hakan Calhanoglu a déjà une spécialité, tirer des coup-francs, et il ne cesse de le montrer depuis maintenant trois saisons. « Beaucoup de gens me considèrent comme un artiste, mais je travaille beaucoup, car c’est dur d’être un artiste. Je fais toujours de mon mieux pour montrer mes compétences », a déclaré le milieu de terrain à la presse vendredi en marge d’une conférence de presse tenue à Paris. Trois buts et cinq décisives avec Leverkusen cette saison, Hakan, né en Allemagne avant de choisir d’endosser le maillot de la sélection de la Turquie, a lui un objectif, il veut devenir le Mesut Ozil turc.
Son entraineur compte énormément sur lui pour porter les turques au moins aux huitièmes de finale de l’Euro 2016. « C’est un joueur capital et très modeste, c’est un gentleman, il se comporte très bien », explique Fatih Terim devant la presse.
Allez Hakan, un coup-franc comme celui inscrit face à Hambourg en 2014..
Ou à défaut..
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